Un article réalisé à partir des informations de la presse étrangère données par Courrier International
L’année 2024. La France, pays emblématique de liberté et d’égalité, est sur le point d’accueillir le monde à Paris pour les Jeux Olympiques. Le monde entier a les yeux rivés sur Paris, et Paris, à son tour, a les yeux rivés sur… tout le monde ?
La tension monte sur les rives de la Seine. Chaque recoin de la ville lumière est surveillé. Des caméras équipées d’intelligence artificielle scrutent la moindre activité, le moindre mouvement. La raison? La sécurité avant tout. La cérémonie d’ouverture est prévue pour le 26 juillet, sur la Seine. Le bruit court, dans les ruelles de Paris et bien au-delà des frontières françaises, sur cette omniprésence technologique. La Belgique, par l’intermédiaire de son quotidien Le Soir, s’émeut du déploiement sans précédent de forces de l’ordre : 45 000 policiers et gendarmes pour une seule journée !
Mais pourquoi une telle mobilisation? Le spectre du terrorisme numérique et physique plane. Les appartements qui longent la Seine, autant que le sinistre darknet, sont des préoccupations majeures. Tout est scruté, analysé, pour éviter le moindre incident. La sécurité privée est sur le qui-vive, et l’armée pourrait même être sollicitée.
Alors que la BBC à Londres s’interroge sur l’usage intensif de l’intelligence artificielle à Paris, une loi votée quelques mois plus tôt autorise les caméras à utiliser l’IA pour détecter tout danger. Même sans reconnaissance faciale, elles peuvent repérer un sac abandonné ou une foule s’agitant soudainement. Une prouesse technologique qui ne laisse personne indifférent.
Mais une question brûlante se pose : cette technologie est-elle vraiment au service du peuple ou est-ce le début d’un régime de surveillance omniprésent, à l’image de ce qui se fait en Chine?
Politico, de son côté, rappelle que la France a une longue histoire avec la surveillance, remontant à l’époque de Napoléon. Au fil des ans, les événements tragiques ont renforcé la mainmise sécuritaire de l’État, le positionnant comme un véritable « Big Brother ».
Les rues de Paris sont calmes. Mais les citoyens se demandent si cette sécurité est à double tranchant. Le calme est-il un signe de paix ou de résignation? Le monde regarde, attend, se demandant si la magie des Jeux Olympiques ne sera pas doublée par un débat sur la liberté.
Les caméras scrutent, l’IA analyse, et la flamme olympique s’apprête à illuminer Paris, une ville à la croisée des chemins entre sécurité et liberté. Seul le temps dira si la médaille d’or revient à la paix ou à la surveillance.